Depuis début 2020, avec l’apparition de la Covid-19, la santé est au cœur de toutes nos préoccupations et c’est un sujet qui occupe beaucoup l’espace médiatique et politique. La société a pris conscience du rôle majeur que le secteur de la santé (traitements et infrastructures) pouvait jouer dans notre société. A tel point que l’on n’a jamais autant parlé d’immobilier de santé que depuis ces 12 derniers mois dans le domaine de la Pierre Papier, notamment pour investir en SCPI. En témoigne les collectes records enregistrées par les fonds immobiliers spécialisés comme la SCPI Pierval Santé et la SCPI Primovie par exemple, qui ont collecté à elles seule 930 M€ sur une collecte SCPI globale de 5,9 milliards d’euros. Cet engouement est-il justifié ? L’immobilier de santé est-il une véritable opportunité dans un monde post-covid ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre ici.
Qu’est ce que l’immobilier de santé ?
L’Europe, une société vieillissante
Selon une étude menée par l’OCDE et reprise par Primonial Reim dans « l’immobilier de santé dans un monde post-covid », la population de l’Union Européenne (plus le Royaume-Uni) va passer de 515 millions d’individus en 2020 à plus de 520 millions en 2040. Des changements profonds vont s’opérer avec une part des plus de 65 ans qui va fortement progresser passant de 20% de la population en 2020 à plus de 27% en 2040.
Les moins de 15 ans et les jeunes de 15-24 ans vont demeurer stables en nombre, les 25-64 ans vont se rétracter et les seniors (65-85+ ans) vont fortement se renforcer. D’autre part, d’ici 2040 la population de la France (70 millions d’habitants) se rapprochera de celle de l’Allemagne (83 millions). L’Italie (58 millions) et l’Espagne (50 millions) seront respectivement à la troisième et quatrième place concernant leur nombre de résidents au sein de la zone euro. Toutefois, si la population de l’Union européenne est attendue en hausse, l’évolution des populations nationales devrait enregistrer des dynamiques diverses. Si des pays comme la France, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas vont voir leur population croître entre 2020 et 2040, l’Allemagne ou la Finlande auront une population quasi identique alors que le Portugal, l’Italie ou la Grèce enregistreront une légère contraction de leur nombre d’habitants.
La Covid-19, un catalyseur d’une tendance de fond
- Les résidences médicalisées vont privilégier le parcours du patient et limiter les interactions physiques pour protéger la santé de chacun (exemple : un seul patient par chambre) ;
- Les cliniques vont aller vers de plus en plus d’ambulatoire en raison des évolutions technologiques. Ce sont donc des structures agiles qui devraient être privilégiées ;
- Les établissements psychiatriques ont besoin d’avoir une approche pluridisciplinaire du soin qui rassemble différentes spécialités au sein d’un même établissement afin de répondre aux besoins du patient. »
Pour autant, faut-il foncer tête baissée sur l’immobilier de santé
Pour autant, cette classe d’actif n’est pas dénuée de tout risque. En effet, les conditions de relocation en cas de départ d’un locataire sont plus incertaines que d’autres classes d’actif comme le logement ou le bureau par exemple. Et, en cas de turnover, les délais de relocation peuvent être très long. L’enjeu ici c’est véritablement la relation de confiance avec les locataires en place. Soit pour les fidéliser, soit pour anticiper le plus tôt possible leur départ pour prendre des mesures de relocation le plus tôt possible.
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