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Comment négocier ou renégocier votre assurance de prêt immobilier ?

Bien que depuis le 1er Septembre 2010 l’établissement de crédit doit informer son client qu’il peut souscrire une assurance auprès de l’intermédiaire de son choix, 88% des cotisations versées par les emprunteurs sont payées aux banques. Seulement 12 % des cotisations concernent des contrats souscrits grâce à la délégation d’assurance (source : Fédération Française de l’assurance). Des chiffres qui posent question. Les contrats proposés par les établissements bancaires sont-ils compétitifs au point de rafler 88 % du marché ? Les emprunteurs sont-ils réellement informés ?

Pourquoi négocier ou renégocier votre assurance de prêt immobilier ?

Le poids de l’assurance emprunteur dans le coût global du crédit

La réponse peut paraître évidente mais il est bon de rappeler certains faits. Tout d’abord, le poids de l’assurance crédit dans le coût global de votre projet d’investissement. En effet, l’assurance emprunteur peut représenter plus de 30 % du coût global de votre financement. C’est donc un poste de coût à ne pas prendre à la légère.

Ensuite, depuis plusieurs années maintenant, les taux d’emprunt n’ont cessé de baisser pour atteindre une moyenne de 0,63 % sur une durée de 15 ans (source : CAFPI, région IDF Septembre 2019). Les marges des établissements bancaires se sont donc fortement réduites. Elles essayent donc de compenser ces pertes en utilisant d’autres levier de croissance. L’assurance emprunteur est clairement un enjeu financier pour elles. Les banques ne cherchent donc pas à proposer des solutions d’assurance emprunteur compétitives. D’autant qu’elles encaissent déjà 88 % des cotisations du marché.

 

Parce que la loi le permet !

Enfin, parce que la loi est bien faite et que rien ne vous oblige à contracter l’assurance emprunteur auprès de l’établissement de crédit qui vous accorde le financement. Tout commence avec la loi Lagarde de 2010. Elle offre une véritable liberté à l’emprunteur qui peut choisir son assurance de prêt. Une loi qui sonne comme un coup de tonnerre pour les établissements bancaires qui craignent alors de voir leur échapper une grosse part du gâteau. 4 ans plus tard (en 2014 donc), de nombreuses études révèlent que les établissements bancaires jouent des coudent et se défendent. Ils proposent des taux de crédit plus attractifs si les emprunteurs souscrivent l’assurance emprunteur par leur intermédiaire. Dans le jeu de la négociation, bien que cette pratique soit à la limite de la légalité, les emprunteurs à la recherche du meilleur taux possible, se laissent séduire (et se font avoir). La banque n’est jamais perdante. L’économie que l’emprunteur fait d’un côté, il la reperd de l’autre. Et une fois engagé, plus possible de revenir en arrière.

C’est ce que la loi Hamon et l’amendement Bourquin ont permis de faire évoluer. Depuis le 1er Janvier 2018, deux options s’offrent à vous. Si vous avez signé votre offre de prêt depuis moins d’un an, vous pouvez changer d’assurance à tout moment avant le premier anniversaire de votre prêt. Si votre prêt à plus d’un an, vous pouvez changer tous les ans à la date d’anniversaire de votre contrat !  Et vous pouvez économiser en moyenne jusqu’à 10 000 € par rapport à une assurance bancaire (montant donné à titre indicatif, fonction du montant du prêt et de la durée, c’est une moyenne).

Les étapes à suivre pour changer son contrat d’assurance de prêt.

Si vous êtes en cours de discussion avec votre banque pour l’octroi d’un financement, que ce soit pour votre résidence principale ou pour votre résidence secondaire ou encore un investissement locatif (immobilier direct ou pierre papier), demandez systématiquement une délégation d’assurance. Notre outil de simulation vous permettra de mieux comprendre, à garantie équivalente, combien vous pouvez économiser. Pensez à vous procurer les conditions générales du contrat afin que votre conseiller Periance puisse vous aider dans vos démarches.

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Renégocier son contrat d’assurance de prêt, nécessite un peu plus de préparation. Mais le jeu en vaut la chandelle. Les économies réalisées sont généralement significatives.

Le droit de résiliation annuel ne permet pas de résilier son assurance à n’importe quel moment. La date de signature de votre offre de prêt faisant état de date d’anniversaire de votre contrat d’assurance de prêt (dans le cas d’une assurance groupe, s’il s’agit d’une assurance externe, la date est normalement indiquée dans les conditions générales du contrat). Une fois que vous avez déterminé la date d’anniversaire du contrat, il faut anticiper la demande. Dans un premier temps, il vous faut comparer différents contrats pour faire le meilleur choix, en bénéficiant de garanties équivalentes, voire renforcées selon vos besoins (utilisez notre comparateur pour cela). Ensuite, pour que la demande de résiliation soit prise en compte par la banque, la demande doit être envoyée au plus tard 2 mois avant la date d’anniversaire. C’est ce que prévoit la loi. Nous recommandons à nos clients de le faire 3 voire 4 mois avant l’échéance.

Pour que la substitution d’assurance soit acceptée, elle doit présenter des quotités et des garanties au moins équivalentes à l’assurance actuellement en place. C’est souvent le motif invoqué par les banques pour refuser, dans un premier temps, le changement. Alors même que le contrat présente les mêmes garanties. Ces pratiquent existent, il ne faut rien lâcher ! Contentez-vous d’une mise en demeure et demandez à la banque de préciser les motifs du refus. En général, après ce courrier supplémentaire, elles finissent soit par céder.

Est-ce financièrement intéressant pour tous les emprunteurs ?

Difficile de répondre à cette question. Il y a plusieurs paramètres qui rentrent en ligne de compte. La durée du financement, le montant emprunté, l’état de santé des emprunteursleurs habitudes (fumeur ou non, pratique de sports extrêmes), leur âge etc… Il arrive souvent qu’un contrat soit intéressant dans une situation donnée, et pour autant que ce même contrat ne le soit pas du tout pour d’autres emprunteurs. C’est un domaine dans lequel il est difficile de faire des généralités. Pour autant, il est vrai qu’en dessous de 100 000 € de capital restant à rembourser, il y a souvent peu d’intérêt à renégocier son assurance de prêt. Quand il s’agit d’un nouveau financement, peu importe le montant, la délégation d’assurance à de forte chance d’être financièrement plus intéressante que le contrat groupe de la banque.

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Questions fréquentes

Une SCPI, ou Société Civile de Placement Immobilier, permet aux investisseurs d’acheter des parts dans une société qui détient et gère un portefeuille de biens immobiliers diversifiés. Les investisseurs deviennent ainsi indirectement propriétaires de ces biens. Les loyers perçus par la SCPI sont ensuites redistribués aux investisseurs sous forme de dividendes mensuels ou trimestriels, proportionnels à leurs parts détenues. La gestion des biens immobiliers est assurée par une société de gestion spécialisée qui s’occupe de l’acquisition, de la location, des travaux et de la gestion courante.

Investir dans une SCPI présente plusieurs avantages. Tout d’abord, cela permet une diversification sur un ensemble de biens immobiliers. De plus, la gestion professionnelle assurée par la société de gestion agrée par l’AMF permet de déléguer les contraintes liées à la gestion des biens. Les SCPI offrent également la possibilité de percevoir des revenus réguliers sous forme de dividendes versés mensuellement ou au trimestre. Cependant, il existe également des inconvénients potentiels, tels que le risque de perte en capital, la liquidité limitée des parts, ainsi qu’aux aléas du marché immobilier. Il est donc important d’évaluer ces avantages et inconvénients avant de décider d’investir dans une SCPI.

Le rendement moyen des SCPI (Taux de distribution) peut varier d’une année à l’autre et dépendre de plusieurs facteurs. En général, le rendement moyen des SCPI se situe entre 4% et 6% par an. Cependant, il est important de noter que ce chiffre n’est qu’une estimation et ne garantit pas les rendements futurs. Le rendement d’une SCPI est influencé par les loyers perçus sur les biens immobiliers, les frais de gestion, les charges, ainsi que les éventuelles plus-values réalisées lors de la vente de biens immobiliers. Il est recommandé de consulter les rapports et les données fournies par la société de gestion pour avoir une estimation plus précise du rendement d’une SCPI spécifique.

Pour acheter des parts de SCPI, il vous suffit de prendre rendez-vous avec votre conseiller Weelim. Il vous aide à comparer et sélectionner les meilleures SCPI du marché qui correspondent à vos objectifs d’investissement et à votre profil d’investisseur. Il vous communiquera également tous les documents d’information nécessaire à la bonne compréhension des produits. Après avoir pris connaissance de ces informations, vous pouvez procéder à l’achat des parts en complétant un dossier d’investissement (bulletin de souscription, fiche de connaissance client etc.) et en effectuant le paiement correspondant. Enfin, une fois l’achat réalisé, vous deviendrez propriétaire des parts de la SCPI et bénéficierez des revenus générés par les biens immobiliers détenus par celle-ci.

L’investissement en SCPI comporte certains risques qu’il est important de prendre en compte. Tout d’abord, il existe un risque de perte en capital, car la valeur des parts peut fluctuer en fonction de l’évolution de la valeur des biens immobiliers quelle détient. De plus, les revenus distribués par les SCPI peuvent varier, en fonction du niveau d’encaissement des loyers (taux d’occupation, renégociations des baux etc…). Il existe notamment un risque de vacance locative, où certains biens immobiliers de la SCPI pourraient rester inoccupés, réduisant ainsi les revenus potentiels. De plus, la liquidité des parts peut être limitée. Enfin, il y a un risque associé à la société de gestion, telle que sa capacité à gérer efficacement le portefeuille immobilier et à prendre des décisions appropriées.

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