Comment placer l’argent d’un héritage ?
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La perte d’un proche est toujours un moment délicat et difficile. Malgré la peine et la douleur ressenties, se pose très vite la question de la succession et des considérations financières. Une grande disparité existe bien évidemment entre les Français mais selon une étude de l’INSEE, le transfert moyen à la suite d’un héritage est de l’ordre de 120 000 euros, composé principalement de sommes d’argent. Selon vos objectifs ̶ créer ou optimiser vos placements, construire votre patrimoine immobilier, mettre en place des revenus complémentaire, protéger votre famille ou préparer votre retraite ̶ plusieurs options s’offrent à vous :
Livrets réglementés : votre épargne disponible à tout instant
La règle d’or à respecter : diversifiez vos placements, ne placez pas tous vos œufs dans le même panier ! En l’occurrence, sur un livret réglementé. Livret A ou LDDS sont intéressants pour garder des liquidités disponibles à tout moment. Il est généralement conseillé d’y mettre de côté environ 6 mois de revenus de votre foyer mais pas davantage. En effet, le Livret A n’étant rémunéré qu’à 0,5 %, plafonné à 22 950 euros, il ne vous rapportera que 115 euros à l’année… Par ailleurs, l’inflation étant actuellement à 1 %, vos économies fondent de 0,5 % par an, en valeur relative. Toutefois, Livret A et LDDS (plafonné à 12 000 euros) ont l’avantage de vous garantir une disponibilité totale de votre épargne.Assurance-vie : une protection pour vos proches
Solution purement financière, l’assurance-vie demeure le placement préféré des Français bien que l’assurance-vie en fonds en euros connaisse un rendement en baisse depuis une dizaine d’années. Les taux de rendement sont aujourd’hui autour des 1 %. L’assurance-vie est un produit d’épargne par lequel un assureur s’engage à vous verser à la fin du contrat votre capital d’origine, ainsi que les intérêts produits par vos versements, que ce soit en cas de vie ou en cas de décès.En cas de vie, votre capital vous est versé ainsi que les intérêts par un rachat total ou des rachats partiels, voire des rachats programmés
En cas de décès avant la fin de votre contrat, votre capital et les intérêts produits seront transmis aux personnes que vous aurez désignées comme bénéficiaires.
L’assurance-vie est un moyen de faire fructifier votre épargne (à partir de 7 500 euros investis) tout en la gardant disponible, dans un délai de 10 à 15 jours, voire un mois, selon les contrats. La majorité des contrats sont dit multi-supports : la partie fonds euros vous apporte une garantie en capital ; la partie Unités de compte (UC) ne vous offre pas de garantie sur le capital et peut être investie dans différents supports : SICAV, SCI, SCPI, FCP… Objectif : booster la performance de votre contrat.Du point de vue de la fiscalité, depuis septembre 2017, deux périodes sont à retenir dans la vie de votre contrat :
De l’ouverture du contrat jusqu’à huit ans : une fiscalité de 30 % (dont 17,2 % de prélèvements sociaux
Après huit ans, la taxation reste de 7,5 % plus les prélèvements sociaux et jusqu'à 150 000 euros de versement. Au-delà, la flat tax s'applique également (mais vous bénéficiez d’un abattement sur la partie impôt sur le revenu qui peut avoir son importance).
SCPI : des revenus complémentaires
Si vous bénéficiez d’un héritage de 100 000 euros ou plus, investir dans l’immobilier de rendement constitue une solution efficace pour faire fructifier votre patrimoine et vous dégager des revenus complémentaires. Investir des parts de SCPI (Société civile de placement immobilier), dans le cadre d’une assurance-vie ou non, vous permet de devenir « copropriétaire » de l’intégralité du parc immobilier de la SCPI en question, au même titre que les autres porteurs de parts.Et ce, tout en étant dégagé de toute contrainte de gestion. Cet investissement dans l’immobilier dit papier a l’avantage de vous permettre de diluer le risque puisque les SCPI sont propriétaires de nombreux biens, d’immobilier d’entreprise (bureaux) et tertiaire (locaux d’activités et commerces), dans des secteurs géographiques variés. Il est conseillé de conserver ses parts entre 8 et 10 ans au minimum, afin d’amortir les frais de souscription. Selon les SCPI, le prix d’entrée varie de 150 à 1 500 euros la part.
Avec des rendements moyens compris entre 4 et 6 % net, les SCPI font partie des solutions de choix pour tout investisseur. Les loyers perçus au travers de votre portefeuille de SCPI sont fiscalisés au titre des revenus fonciers.
LMNP : Le statut de loueur meublé non professionnel
Afin de vous dégager des revenus complémentaires, vous pourrez également investir dans la location meublée avec le statut de Loueur en meublé non professionnel (LMNP). Il s’agit d’acquérir un bien dans une résidence de services (résidences étudiantes, résidences pour seniors, Ehpad, résidences de tourisme ou d’affaires), et de le louer après avoir signé un bail commercial avec le gestionnaire de la résidence, qui vous versera vos loyers, tous les mois ou tous les trimestres selon ce qu’il est prévu dans votre contrat. Et ce, quel que soit le taux d’occupation de la résidence.
La fiscalité alors applicable est celle des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux), moins lourde que celle des revenus fonciers. Avec la location LMNP, selon l’emplacement et le type de résidence, vous pouvez compter sur des rendements compris entre 4 % et 7 %.
Investir dans un logement neuf via la loi Pinel pourra également vous permettre de percevoir des revenus complémentaires, tout en défiscalisant. Si vous souhaitez plutôt vous constituer un patrimoine immobilier, vous pourrez commencer par acquérir votre résidence principale.
Selon votre profil – prudent, équilibré ou offensif – votre conseiller Periance pourra vous préconiser l’un des supports précités ou encore un PEA, du private equity immobilier, du crowdfunding immobilier… Contactez-le pour en parler !